Passer plusieurs semaines à l’intérieur d’une bande de terre creusée, était le destin de nombreux soldats pendant la Première Guerre mondiale. Leurs seuls compagnons dans les tranchées étaient souvent d’autres soldats et des rats géants qui rôdaient à proximité. L’air qu’ils respiraient était imprégné de la puanteur des cadavres en décomposition, des odeurs corporelles et des résidus d’armes, et les sons les plus courants qu’ils entendaient étaient les détonations des coups de feu et les cris d’horreur provoqués par les tirs ennemis. Ils passaient la plupart de leur temps à se demander quand la terreur absolue d’une fusillade leur tomberait dessus ou si un obus les enterrerait vivants. Il y eut cependant un exemple où une petite lumière éclata dans l’obscurité pour un groupe de ces héros.
Au début de la Première Guerre mondiale, les troupes franco-anglais concluent parfois de petites trêves avec leurs adversaires allemands au long du front près de la Belgique. Certains osent même traverser les lignes en territoire ennemi pour se parler et s’enquérir de leur sort. À Noël 1914, les deux camps ont mis fin à leurs longs combats et ont célébré ensemble les fêtes de fin d’année dans un acte qui restera connu sous le nom de trêve de Noël 1914. Les canons et les fusils sont arrêtés dans les environs et ont été remplacés par des chants de Noël. Ces hymnes ont d’abord été entendus uniquement du côté allemand, qui chantait leur interprétation de Sainte Nuit, jusqu’à ce que les troupes du côté anglais décident de s’y joindre. Les spectateurs ont parfois vu les commandants anglais et allemands échanger des poignées de main et des cadeaux tels que de la nourriture, des cigares et du pudding à l’aplomb. Les soldats des deux camps se sont serré la main et ont profité des festivités de Noël sur le champ de bataille commun. C’était vraiment un spectacle remarquable à voir pendant l’une des guerres les plus brutales de l’histoire. Mais cette trêve, comme beaucoup d’autres, a été de courte durée et, quelques jours plus tard, les combats ont repris et, en retour, le sang a de nouveau coulé sur ce champ de bataille où les soldats avait pu profiter d’un moment de camaraderie. Cette paix n’a malheureusement pas été durable.
Le terme « paix » est souvent associé à l’absence ou à la cessation d’un conflit, comme lors de la trêve de Noël 1914. Les traités de paix sont signés entre deux parties hostiles afin de mettre fin à un conflit. Bien que certains de ces traités aient réussi à faire cesser les combats, même ces accords ne peuvent pas arrêter complètement l’hostilité que les deux parties ont l’une pour l’autre. Dans la Bible, cependant, le terme « paix » désigne quelque chose de bien plus important. Il est défini comme un retour à la plénitude ou même comme la création d’une relation congruente qui ne peut plus jamais retourner à l’hostilité. Il véhicule l’idée d’une paix définitive, d’une harmonie durable entre deux personnes, qui ne peut pas changer.
Le Texte
Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, (Romains 5 :1)
Les justifiés trouvent la paix
Ce passage est au cœur de l’une des lettres les plus importantes de toute la Bible, l’épître aux Romains. Il se trouve presque au milieu de cette lettre, après que l’auteur de l’épître, l’apôtre Paul, a passé quatre chapitres à exposer les effets du péché et de sa culpabilité. L’application de cette exhortation était supposer être reçue par deux catégories de groupes, principalement les personnes d’origine juive et, en second lieu, toutes les autres ethnies du monde. Il pouvait déclarer à ceux qui recevraient cette lettre que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23), résumant ainsi que tous les êtres humains n’ont pas atteint le standard que Dieu souhaitait pour nous. Peu importe le groupe auquel vous appartenez, tous sont coupables de péché. Elle définit également l’espérance de tous les chrétiens. Elle répond à l’une des questions les plus importantes que tout être humain doit se poser : Comment pouvons-nous, en tant qu’êtres humains déchus, trouver la paix avec Dieu ? L’apôtre Paul répond à ce dilemme par l’expression « justifié par la foi ». Le terme « justifié » vous est peut-être familier. Il est généralement défini comme essayer de ce justifier ou de valider vos actions lorsqu’une accusation est portée contre vous. Mais dans la Bible, il prend un sens différent. Il s’agit d’une déclaration. Elle communique un témoignage du fait que la personne justifiée a été acquittée de sa culpabilité. C’est comme si un juge vous déclarait innocent de toutes les accusations portées justement contre vous. Vous êtes absous de toute culpabilité ! Mais ce qui est absolument étonnant dans cette justification, c’est que le juge qui la déclare est Dieu, celui qui a été offensé par nos péchés. Nous sommes les coupables et Dieu est l’offensé. Dieu est le législateur et la loi que nous avons enfreinte était la sienne. Dieu nous a ordonné de l’aimer de tout notre cœur, de tout notre esprit et de toute notre force, et nous ne l’avons pas fait. Dieu nous a commandé de ne pas utiliser son nom en vain, et pourtant nous le faisons. Nous avons tous déshonoré nos mères et nos pères, haï nos frères et sœurs, désiré, volé, dit des mensonges et convoité des choses qui n’étaient pas les nôtres, montrant ainsi notre insatisfaction à l’égard de ce que Dieu nous a donné. Oui, nous avons transgressé le législateur. Mais cette définition de la justification signifie toujours plus qu’un simple acquittement. Elle comporte aussi l’idée que quelqu’un est déclaré juste. Ailleurs dans la Bible, vous trouverez le même terme traduit par « juste » ou « vrai ».
Ce que je ne veux surtout pas que vous perdiez de vue, c’est que cette justification n’est pas due à quelque chose que nous avons fait pour nous racheter. Nous ne sommes pas justifiés parce que nous avons accepté d’obéir à ses lois. Les pécheurs sont justifiés par la foi. La seule chose que nous puissions faire est de faire confiance à celui qui a fourni le paiement pour nos offenses, celui ou on trouve la déclaration de justification, principalement Jésus-Christ. La foi que Jésus est le Messie, la foi que vos péchés ont été déposés sur lui en guise d’échange, que sa mort a finalement satisfait à Dieu et a payé pour vos péchés, et la foi en la certitude que la déclaration de justification de Dieu est vraie. La foi en Jésus n’est pas simplement un moyen d’être justifié, c’est le seul moyen. C’est abandonner ses propres efforts pour essayer de se justifier et se reposer simplement sur Jésus pour être sauver et justifier. Une fois que vous avez été sauvé par la foi, vous serez appelé le juste et vous aurez le désir de vivre par la foi.
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. (Ephesiens 2 :8-9)
parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi. (Romains 1 :17)
La paix avec Dieu
La conséquence de cette justification est que vous avez la paix avec Dieu. La paix avec Dieu est la fin des hostilités entre vous et Dieu à cause de vos péchés et une réconciliation a lieu. La relation est restaurée et ne reviendra jamais à son état antérieur. Vous pourrez dire que vous vivez en paix avec le Dieu qui vous a créé. Une fois que vous avez fait confiance à Jésus, ces péchés sont pardonnés et vous aurez toujours la paix avec Dieu.
Vous pouvez avoir la paix avec Dieu aujourd’hui. Vous pouvez faire l’expérience d’avoir vos péchés pardonnés et d’être déclaré justifié devant notre Dieu saint. Il vous suffit de vous repentir de vos péchés, de venir à Jésus par la foi et de le recevoir.
