Le Futur Des Nations: Psaume 110: Partie 3 – Sa portée et son œuvre

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English Version

Chaque souverain a une envergure qui détermine généralement l’étendue de son règne. Dans la plupart des cas, les frontières déterminent l’étendue de cette domination, et on peut imaginer que la juridiction qu’il s’est établie ne sera jamais facilement abandonnée. Dans le cas du Psaume 110, nous sommes confrontés avec l’étendue de son règne et tentons de répondre à la question : sur quoi le Christ règne-t-il ? Quelles sont les limites ou les domaines où son autorité s’applique ? De plus, nous devons aussi nous demander ce que le Christ fait exactement pendant ce règne ? À quelle œuvre participe-t-il alors qu’il est assis à la droite du Père ? Quel impact cela a-t-il sur son peuple et sur le monde ? Dans cette partie, nous explorerons comment le Psaume 110 est utilisé pour répondre à toutes ces questions.

L’étendue de son règne

Nous savons, grâce au passage suivant d’Éphésiens, qu’au jour où la lettre a été écrite, le règne était déjà étendu :

et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. (Éphésiens 1:19-23)

Jésus vit non seulement pour toujours, mais il règne aussi pour toujours. Le texte ici soutient que nous sommes déjà assis dans les lieux célestes, une référence à notre victoire assurée. Si le Christ est assis à la droite de Dieu, nous avons la garantie d’une place dans son Royaume. Ses ennemis, qu’il s’agisse de domination, d’autorité, de puissance ou de tout autre nom, que ce soit dans ce siècle ou dans le siècle à venir, seront certainement mis sous ses pieds. Cela n’est pas seulement dû aux puissances angéliques et aux règnes spirituels, mais inclut les esprits qui sont derrière les nations. Toute domination, toute autorité, que ce soit dans le ciel ou sur la terre, tout est soumis à ses pieds. On lui a donné un nom supérieur à tout nom, un nom que toute langue confessera (Philippiens 2:6-11). Cette domination ne se limite pas à ce siècle, mais se poursuivra dans le siècle à venir. Notez cependant qu’elle s’étend à l’Église. L’assemblée de Jésus-Christ, avec la même confiance d’être assise dans les lieux célestes, peut également être assurée que tout sera placé sous ses pieds, y compris toute autorité, toute puissance et toute domination.

Le règne du Christ en tant que roi davidique est décrit plus en détail dans 1 Pierre :

Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ, qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis. (1 Pierre 3:21-22)

Encore une fois, nous avons un lien entre la résurrection de Jésus, qui est monté au ciel et s’est assis à la droite de Dieu, et l’étendue de sa domination. Ceci est de nouveau expliqué comme une réalité présente. Comme le montre également dans l’épître aux Hébreux, les anges, les autorités et les puissances lui sont déjà soumis et le resteront tant qu’il siège sur ce trône, tandis que Yahweh fait de ses ennemis un marchepied. Il ne faut pas limiter la portée de ce règne à quelque chose de mineur ou simplement céleste. Son règne, tout en étant sur les anges, les puissances et les autorités, s’étend à la terre (Matthieu 28:18-20).

Son œuvre durant son règne

Le règne de Jésus-Christ sur le trône de Yahweh n’est pas bénin. Jésus n’est pas simplement assis à la droite du Père, inoccupé. Il est très actif dans le temps et l’histoire. Le Christ est assis à la droite du Père, faisant l’œuvre du Grand Prêtre. Cette œuvre consiste de l’intercession. Il continue d’agir comme l’avocat de son peuple, le représentant devant son Dieu. Le Christ n’a pas voulu charger son peuple d’aller vers toutes les nations et de les abandonner. Au contraire! Cette œuvre d’intercession est essentielle pour l’avancement de son Royaume. L’apôtre Paul, apportant confiance aux croyants de Rome, a soutenu que rien dans ce monde ne pouvait les séparer de Dieu, et il a utilisé le siège du Christ à la droite du Père pour supporter cette affirmation. L’œuvre du Christ à la droite du Père était le moyen par lequel ils pouvaient avoir confiance dans l’assurance de leur salut ici-bas. Il écrit :

Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! (Romains 8:33-34)

Cette assurance de la faveur éternelle de Dieu repose sur la présence du Christ en présence du Père, intercédant en notre faveur. Jésus est toujours présent devant Lui pour arbitrer nos prières au Père et assurer notre salut jusqu’à la fin. Cette œuvre a commencé lorsqu’il s’est sacrifié et se poursuivra jusqu’au jour de son retour sur terre pour apporter le salut et le jugement définitifs.

Le Prêtre Engendré

 Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui! Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, (Hébreux 5:5-7)

L’épître aux Hébreux est riche en enseignements sur cette œuvre sacerdotale. Nous remarquons que son ministère était un moyen par lequel Dieu le glorifierait (Hébreux 5:5). Il serait un Fils fidèle, engendré du Père, et établi sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek pour toujours (Hébreux 5:4). Lors de sa première venue, Jésus a offert des prières et supplications à Dieu. S’il prenait le temps de prier comme fidèle disciple de Yahvé, mais c’est sur la croix que ses prières résonneraient publiquement, démontrant sa dépendance totale envers Dieu et sa volonté d’accomplir sa volonté jusqu’au bout (Luc 23:34,46). Maintenant, il est assis devant le Père, n’offrant plus ses propres prières, mais celles de son peuple pour s’assurer qu’elles soient exaucées.

Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile,là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 6:19-20)

Lorsque Jésus est monté au ciel pour s’asseoir à la droite de Dieu, il est entré dans le temple de Dieu à travers le voile afin de donner espoir et assurance quant à la gloire et aux bénédictions à venir pour le peuple de Dieu. Il devient l’ancre de leurs âmes, garantissant qu’aucune de ces bénédictions ne sera perdue. Il l’a fait en devenant un précurseur, garant de cette espérance. Ce qui est important à noter dans ce verset, c’est qu’il est entré comme précurseur. Ce que Christ a reçu lors de sa glorification en tant que prêtre du Dieu Très-Haut sera étendu à son peuple.

Amener son peuple dans la salle du trône

Le plus grand témoignage de son œuvre de Grand Prêtre, établi par le Psaume 110, se trouve dans Hébreux 7:15-28. Bien que nous ne citions pas le texte dans sa totalité, nous vous recommandons de prendre le temps d’examiner ce magnifique passage. Jésus, descendant de la tribu de Juda et non de Lévi, a institué un ministère qui surpasse tous les autres en apportant une meilleure espérance à son peuple : l’espoir qu’il le rapprocherait de Dieu (Hébreux 7:19). Son œuvre est de les rapprocher de leur Dieu, contrairement aux prêtres d’autrefois, car il a été institué prêtre éternel sur la base d’un serment juré par Dieu (Hébreux 7:20). Pour soutenir sa conclusion, l’auteur de l’épître aux Hébreux cite le Psaume 110. L’assurance des bénédictions de ce sacrificateur vient de Jésus. Elles sont assurées grâce à sa meilleure alliance. Mais le ministère de Jésus accomplit bien plus que tout ce qui existe dans les prêtrises lévitique ou aaronien : il sauve parfaitement, car ceux qui s’approchent de Dieu le considèrent comme leur Grand Prêtre. Ceux pour qui il a offert le sacrifice, il continue d’intercéder pour eux. Parce qu’il vit éternellement, il continue sans cesse d’intercéder pour eux (Hébreux 7:25). Peu importe que vous soyez juif ou non, homme ou femme, esclave ou libre, tous ceux qui s’approchent de Lui sont sauvés par Lui. Quelle glorieuse confiance nous avons en Christ qu’il continuera à œuvrer pour nous, garantissant notre héritage et intercédant pour que nous puissions poursuivre notre œuvre pour l’avancement de Son Royaume !

Dans notre prochain segment, nous explorerons l’un des concepts les plus importants du Nouveau Testament en lien avec le Psaume 110, notamment le calendrier de Son règne et son lien avec la fin de l’histoire.


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